Car pour justifier sa décision, la Ligue parle d’équité fiscale et ne veut pas que l’AS Monaco et son nouveau statut richissime depuis son rachat par le milliardaire russe, Dimitri Rybolovlev soit avantagé par rapport aux autres clubs français, dont le PSG, en matière de fiscalité et d’imposition.
Un problème qui ne date pas d’aujourd’hui et qui n’a jamais empêché l’AS Monaco de figurer depuis toujours dans le championnat français : « Nous représentons la France dans les compétitionsUEFA, où nous avons joué deux finales (NDLR : défaites 2-0 en 1992 en Coupe des Coupes face auWerder de Brême, et 3-0 en 2004 en Ligue des champions face à Porto) et quatre demi-finales. Nous avons sorti des internationaux comme Amoros, Bellone, Thuram, Petit, Henry, Trézéguet… On ne peut pas dire à un club qui a un si fort enracinement : « Vous changez d’endroit. » » estime pour sa part, Jean-Louis Campora, l’ancien président revenu aux affaires comme conseiller du propriétaire russe.
En fait la possibilité de voir Monaco truster les places qualificatives pour la Ligue des Champions en compagnie du PSG fait surtout peur aux autres présidents : « Certains de mes collègues craignent qu’à terme l’AS Monaco truste l’une des deux premières places avec le PSG », souffle Jacques Rousselot, le président de Nancy dans les colonnes du Parisien. Un sentiment que confirme le président des Girondins de Bordeaux, Jean-Louis Triaud : « On risque bientôt de se battre pour la 3e place » assure le dirigeant bordelais.
Alors nous posons la question : Est-ce que le PSG ne serait pas sans le vouloir et indirectement responsable de cette fronde des dirigeants du football français contre le club de la Principauté ? On peut se poser la question de savoir si leur attitude vis-à-vis de Monaco aurait été la même si le club de la Capitale serait toujours un club « normal » sous propriété de Colony Capital. La question reste posée….
