Sa rééducation
J’ai choisi de faire ma rééducation en France. Ca me permet de me vider la tête et d’échapper un peu à la pression. Il y a eu beaucoup de médiatisation en Italie autour de ma blessure et mon avenir. J’avais besoin de m’éloigner de tout ça, de souffler un peu et de me retrouver dans un contexte familier. Je suis né à Toulouse. Le soir, je rentre chez ma soeur Viviane. Il y a mes nièces (….) Je suis en famille. Dans ces moments-là, c’est bien pour mon équilibre. Le Médipôle est une structure neuve. Il y a tout pour bien travailler.
Le choix du Milan AC
C’est mon agent qui a tout géré à partir du moment où j’étais d’accord. Tout s’est effectué rapidement dès que le Milan s’est présenté. Je n’ai guère hésité. Le Milan AC faisait partie de mon casting. Seuls la Roma ou le Milan pouvait me faire rester en Italie. Sinon, je serais probablement parti. Vu la vitesse des négociations, je n’ai donc pas eu besoin de réfléchir. Tous les arguments étaient réunis pour que je signe là-bas. Je suis heureux de rejoindre ce club, l’un des plus grands en Italie et au monde. C’est une fierté. Le Milan joue dans la même catégorie que Manchester United, le FC Barcelone ou le Real Madrid. C’est le top 5 européen. Je vais donc là-bas pour gagner des titres. Mathieu Flamini va me servir de guide à mon arrivée.
Les Bleus
Mon rapport à l’équipe de France a complètement changé depuis le départ de Domenech. Je n’ai plus la sensation d’avoir la pression. Je n’ai plus le sentiment malsain de jouer ma tête à chaque match. Les Bleus sont redevenus un vrai plaisir. J’ai retrouvé une seconde jeunesse. Je me sens libre, impliqué. Cette sérénité est importante.
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