Dans les colonnes de l’Equipe, Samir Nasri fait part de sa joie de retrouver les Bleus et notamment ses anciens coéquipiers de la génération 87 championne d’Europe des 17 ans : « Avec Jérémy (Menez), Karim (Benzema) et Hatem (Ben Arfa), on a vécu de belles choses ensemble. On se retrouve tous les quatre en équipe de France pour la première fois, et quelque part c’est peut-être un signe explique-t-il. C’est notre chance. On a 23 ans, on a plus l’excuse de la jeunesse. A nous de prendre les choses en main. Il y a un nouveau départ avec un nouveau sélectionneur. Et comme l’a dit Laurent Blanc, il y a un train à prendre et cette fois il ne faut pas le laisser passer » ajoute le milieu de terrain des Gunners.
Concernant ce qui s’est passé à la Coupe du Monde 2010, Samir Nasri estime que ce n’est pas normal : « Sur le coup je me suis dit qu’on a pas été pris parce que l’on était des perturbateurs. Qu’est ce qu’il se serait passé si l’on avait été là-bas ? Mais j’étais attristé. A deux jours d’un match de Coupe du Monde, c’est un geste insensé » estime le Marseillais. Concernant sa position s’il aurait été dans le bus, l’ancien Olympien ne se cache pas : « Ce n’est pas aussi simple. J’aurais fait part de mon désaccord, c’est sûr. Mais aussi on sait comment ça marche à l’intérieur du groupe. (…). Le joueur qui descendait du bus, s’éliminait automatiquement du bus« conclut Samir Nasri.